L’épreuve de synthèse est l’une des épreuves écrites du concours ACCES la plus redoutée par les candidats. Etant moi-même étudiant à l’IESEG, et ayant réussi le concours ACCES, je me dois de vous parler de l’épreuve de Synthèse.
En préparant des élèves au concours Accès depuis maintenant 4 ans, à travers un programme de formation en ligne au concours ACCES, j’ai constaté d’année en année que l’épreuve de synthèse est celle qui fait le plus la différence. Son coefficient 6 en est pour quelque chose, faisant de l’épreuve de synthèse la deuxième épreuve la plus importante après l’épreuve de raisonnement logique et mathématiques qui est coefficient 8.
Alors, décryptons ensemble l’épreuve de synthèse du concours Accès !
Présentation de l’épreuve
La réussite de cette épreuve ne dépend pas de connaissances mais de méthodes. Cela signifie que tous les candidats sont sur un pied d’égalité.
Cependant, je conseille fortement de revoir les conjugaisons, les temps du passé, l’orthographe etc.
Il est donc difficile de réviser mais facile de s’entraîner. En vous entraînant plusieurs fois vous allez améliorer votre qualité d’expression écrite, et surtout votre vitesse de lecture et d’analyse de texte.
La qualité de synthèse sera notée selon la capacité des candidats à :
- Extraire les informations importantes du corpus
- Développer un plan respectant un écoulement logique
- Ecrire en respectant une expression propre à cette épreuve
Pour résumer, l’épreuve de synthèse est composée d’un corpus d’une dizaine de page traitant un grand thème commun. Le candidat devra ensuite résumer ce corpus en 350 mots avec un exigence de +/- 10%. Il est important de rappeler que faire une synthèse d’un dossier c’est sélectionner les idées principales pour résumer ce dossier de plusieurs pages en quelques mots. Ainsi il est sûr qu’il manquera certaines informations mais les principales seront là.
Première lecture
Vous allez survoler l’ensemble du dossier pour une première lecture où vous noterez en 5 mots clés les documents sans les lire.
Une fois que vous avez survolé ce dossier, vous allez sélectionner les documents : ceux qui sont trop précis, ceux qui vous semble écartez du sujet etc.
Vous allez regrouper les textes que vous avez gardés en trois groupes, grâce à cela, votre plan va ressortir.
Deuxième lecture
Vous allez lire entièrement les textes que vous avez sélectionné afin de surligner les informations importantes de chaque texte. Ne surlignez pas tout le textes, on demande ici de sélectionner des informations importantes comme des mots clés, des citations, des données chiffrés…
Maintenant que vous avez les informations principales de chacun de vos axes, répartissez-les en sous partis. Evitez toutefois de faire 1 texte= 1 sous-partie.
Maintenant que vous avez vos parties, vos sous-parties et ce qu’il faut dedans, passons à la rédaction.
Rédaction
Sur une feuille de brouillon écrivez une première fois votre texte sous cette forme-ci :
Rédigez l’introduction. Cette dernière devra contenir une accroche tirée du corpus, mettre en relief le sujet, poser la problématique et annoncer votre plan (qu’il sera important de respecter par la suite !). Comptez les mots de cette introduction. Vous devez impérativement indiquer par un signe étoile (*) un ensemble de 50 mots. Il vous faut 15 minutes environ pour cette partie de votre travail.Reprenez les textes et rédigez le développement. Attention à bien respecter le plan annoncé dans l’introduction. Le lecteur doit pouvoir repérer le plan à la simple vue de la copie. Rédigez des paragraphes distincts en n’oubliant pas d’introduire une phrase qui permet – à la fin de chaque paragraphe – de faire le lien avec le suivant. Comptez les mots du développement. S’ils sont trop nombreux, posez-vous la question du bien fondé de certains adverbes ou adjectifs…Rédigez la conclusion qui doit ouvrir le débat, sans toutefois contenir d’idées personnelles. Soignez bien cette partie ; c’est la dernière impression sur laquelle votre lecteur restera. Exploitez des éléments du corpus pour rédiger votre ouverture. Comptez les mots de cette dernière partie.
- Rédigez l’introduction : Cette dernière devra contenir une accroche tirée du corpus, mettre en relief le sujet, poser la problématique et annoncer votre plan. Comptez les mots de cette introduction. Vous devez impérativement indiquer par un signe étoile (*) un ensemble de 50 mots. Il vous faut 15 minutes environ pour cette partie de votre travail. Développez un plan respectant un écoulement logique
- Reprenez les textes et rédigez le développement : Attention à bien respecter le plan annoncé dans l’introduction. Le lecteur doit pouvoir repérer le plan à la simple vue de la copie. Rédigez des paragraphes distincts en n’oubliant pas d’introduire une phrase qui permet, à la fin de chaque paragraphe, de faire le lien avec le suivant. Comptez les mots du développement. S’ils sont trop nombreux, posez-vous la question du bien fondé de certains adverbes ou adjectifs…
- Rédigez la conclusion : Cette dernière partie doit ouvrir le débat sans toutefois contenir d’idées personnelles. Soignez bien cette partie car c’est la dernière impression sur laquelle votre lecteur restera. Exploitez des éléments du corpus pour rédiger votre ouverture. Comptez les mots de cette dernière partie.
Une fois que cette rédaction faites, vous allez faire face à deux possibilités :
- Pas assez de mots : Si vous avez le temps, lisez les documents que vous n’avez pas lu, des informations complémentaires vont combler ces trous. Sinon, rajoutez des informations que vous trouviez un peu moins importantes dans les parties les plus pauvres.
- Trop de mots : Utilisez le passé simple au lieu du passé composé, sélectionnez les adverbes et adjectifs et enlevez les informations que vous jugez les moins intéressantes parmi celles que vous avez sélectionné. Toutefois, évitez si possible de le faire dans les parties les plus pauvres pour que votre synthèse reste équilibrée.
Une fois que vous avez atteint le bon nombre de mot réécrivez au propre sans oublier les étoiles tous les 50 mots.
Enfin relisez le plus de fois possible pour éviter les fautes d’orthographe.